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30/05/2012, 06:14
La Vie, l'Univers et TomTom (2/5 : Quelques Concepts)
De la taille de l'univers
Il y aurait 9 000 000 000 000 000 000 000 étoiles dans l'univers observable, qui ne serait qu'une fraction infime de l'univers (si celui-ci n'est pas infini). En s'appuyant sur le principe d'homogénéité et en admettant qu'il n'y ait qu'une chance sur 1 milliard qu'une étoile possède une planète ayant les conditions requises (température, composition chimique, masse pour retenir une atmosphère...), cela laisse 9 000 000 000 000 lieux où la vie a pu apparaître.
Si les planètes apparaissent depuis ~10 milliards d'années, qu'il faut ~3 milliards d'années à la vie pour atteindre la conscience et qu'une civilisation "évoluée" peut vivre 10 000 ans sans s'autodétruire, alors cela laisse 7 000 000 000 / 10 000 = 700 000 civilisations dans l'univers observable à l'instant T (ce qui ne veut pas dire grand chose avec un temps relatif). Dans l'hypothèse d'une progression continue du nombre de planètes, on divise par deux et on obtient 350 000 civilisations potentielles.
Ca, c'est un calcul grossier basé sur des variables définies au pifomètre. Mais des gens bien plus intelligents que nous ont déjà réfléchi à la question, et cela donne l'équation de Drake.
Prenons l'évaluation la plus pessimiste sur le Wikipédia anglais :
- 10 nouvelles étoiles par an dans la galaxie.
- La moitié auront des planètes.
- 2 planètes par système solaire peuvent abriter la vie.
- 1% d'entre elles vont développer la vie.
- 1% d'entre elles vont développer la vie intelligente.
- 1% d'entre elles vont pouvoir communiquer.
- Elles survivront 10 000 ans.
A partir de ces chiffres, nous obtenons 0,65 planètes habitées par galaxie, et 170 000 000 000 x 0,000065 = 11 050 000 civilisations avancées technologiquement dans l'Univers observable.
C'est quand même pas mal, surtout quand on voit qu'il s'agit de l'estimation basse.
Mais dans quelle réalité vivons-nous ?
A partir de ces estimations, on pourrait croire que nous manquons singulièrement de place pour loger tout le monde. Que nenni.
La densité de l'univers observable est d'un atome par mètre cube (100 000 000 fois moins que le meilleur "vide" obtenu en laboratoire). C'est vrai pour la matière baryonique, mais même en tenant compte d'une façon ou d'une autre du concept très flou de "matière noire", on arrive à la même conclusion : l'univers est essentiellement vide.
Il faut également bien comprendre qu'un être vivant n'est rien comparé à une planète, qui n'est rien comparé à un système solaire, qui n'est rien comparé à une galaxie, qui n'est rien comparé à un amas, qui n'est rien comparé à l'Univers visible, qui ne serait rien comparé à l'Univers.
Et pourtant, le vide c'est quelque chose, l'énergie du vide ayant été mise en évidence. C'est même pire que cela, dans la mesure ou le vide, c'est l'espace, et l'espace se dilate à une vitesse supérieure à celle de la lumière.
Car la règle est la suivante : "dans l'espace, rien ne peut dépasser la vitesse de la lumière". L'espace, lui, fait ce qu'il veut, et entraîne la matière avec lui.
Il découle de ce joyeux fatras que jamais on ne pourra échanger d'information avec les parties de l'univers qui s'éloignent trop vite de nous : la vitesse de la lumière définit un "horizon des événements", et, d'ici à quelques milliards d'années, les galaxies concernées deviendront invisibles (pas la nôtre, donc le ciel aura toujours la même apparence, à une géante rouge près).
Les voyages spatiaux
Dans ces conditions, pourrons-nous jamais parcourir les 110 000 années-lumière (1 040 698 481 763 913 500 km) de notre galaxie ? La réponse semble être "oui".
Le Projet Orion, dès 1950, traça les plans d'une machine pouvant aller à 3,3% de la vitesse de la lumière. Et, quand on commence à arriver des vitesses aussi importantes, les effets relativistes apparaissent et font durer le voyage moins longtemps pour les passagers.
De plus, bien que cela puisse faire exploser la tête des gens normaux, les physiciens semblent comprendre quelque chose à la nature de l'univers et ont théorisé ce qu'on pourrait comparer à un warp drive.
En fait, le noeud de la question est là : pouvons-nous nous déplacer malgré le milieu hostile, les distances, le temps nécessaire, les effets relativistes et la dilatation de l'espace ? Parce que, même si la vie est partout, si nous sommes à jamais coincés dans notre système solaire, cela n'apporte pas grand chose.
Cette question, cruciale s'il en est, restera en suspens. Les plus pessimistes diront que le prochain choc pétrolier va nous ramener définitivement sur Terre.
Katas 2012-05-30 17:11:36Depuis quand il faut relire les titres ?
Comment ça, "trop" ?
C'est tout ce que ça t'inspire ?
Et comment on fait les bébés ?
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de l'action, du suspense
une drow habillée léger
"Voyages spatiaux"
Y'a trop de fautes, pas fini de lire.