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28/07/2008, 23:10 Ne cherchez pas plus loin la faille temporelle ! LE TEMPS NOUS FAIT DEFAUT.
Que ce soit pour poursuivre la lecture des Annales du Disque-monde ou pour tenter de regarder toutes les séries qu'on a en retard, on se retrouve toujours bien trop just niveau temps pour envisager de le faire, alors qu'on avait fait le plein le Mais alors, la situation est-elle sans espoir ? L'être humain doit-il se jeter en position foetale et encaisser une pluie de coups sans chercher à en connaître leur origine ?! NON. On a jamais autant progressé qu'en descendant dans la rue et en brûlant les pneus du patron devant son bureau; c'est dans la lutte que la vérité éclatera au grand jour. Et pour commencer, il nous faut remonter jusqu'au point d'origine de toutes choses avec une machine à voyager dans le temps qui fait BZZZZZ ! BZZZZZZ ! Nous voici en l'an 30 après ENIAC. La rue est bordée d'autochtones restés interdits par la déflagration spatio-temporelle, les éclairs dans tous les sens et le BZZZZZZ ! Vous pouvez en french-basher un ou deux pour les remettre en mouvement, mais pas plus pour ne pas affecter la causalité. Nos lointains ancêtres vivaient à la dure, et chaque jour était une lutte pour la survie dans le monde impitoyable du travail: pas de connexion Internet pour se documenter sur l'anatomie du sexe opposé, pas de disque D: pour y mettre les MP3 et pas de démineur installé par défaut sur tous les postes pour passer le temps jusqu'à 18h00. Mais même dans les conditions les plus abominales, l'être humain se rit de l'adversité: puisant dans ses réserves illimitées de créativité, il eut tôt fait de donner un intérêt ludique à ces réseaux de terminaux passifs tristes et mornes qu'on pouvait croiser à l'époque. La grosse limitation des terminaux était la vitesse d'affichage de l'écran qui bannissait toute forme d'animation. Qu'à cela ne tienne, des petits génies créérent des jeux au graphisme simpliste et au gameplay extrêmenent poussé (l'inverse d'un Chocobo-RPG, sans viser personne). C'est ainsi que naquirent Avatar (qui deviendra Mordor puis Demise) et Rogue (qui deviendra Hack puis NetHack). BZZZZZZ ! Nous voici maintenant en 1996. Dans les tous premiers balbutiements de l'humanité, il fallait alors faire la queue une heure à la bibliothèque pour avoir un accès internet (une autre heure). Mais, là !! Au mépris du règlement, un étudiant est en train de sortir une disquette !! A l'aide d'un logiciel plein d'avenir nommé Netscape, le blasphémateur surfe sur AltaVista à la recherche de la perle rare: " «This game has more depths than the seven seas !», ouah, ça a l'air bien ce jeu. Je vais le récupérer en douce." Ce qu'il n'avait pas vu venir, c'est que - comme Pratchett le démontrera - le savoir est un pouvoir, le pouvoir de l'argent, et l'argent du temps ! La bibliothèque était le temple d'un ancien dieu (**) !
Quiconque ose défier la puissance de Chronos doit être puni !! ADOM, car c'est de lui qu'il s'agit, est l'un des roguelikes les plus populaires qui soient. Le but est d'explorer une vallée reculée, d'affronter les forces du chaos et... de survivre plus de trois pas, ce qui n'est pas toujours évident. Pour les mécréants qui ne savent pas ce qu'est un roguelike, le genre définit historiquement un jeu où l'interface est entièrement dessinée avec des caractères ASCII (des @ et des B), que ce soit pour représenter le héros ou le décor. On peut se déplacer dans des labyrinthes générés aléatoirement et tuer des monstres pour monter en puissance et récupérer des trésors, oui, comme dans Diablo. Mais en mode hardcore par défaut ! En effet, à la moindre mort la sauvegarde est effacée. Le jeu se démarque de NetHack par le fait qu'il n'est pas opensource, et par un gameplay nettement moins centré sur la microgestion de l'inventaire (poids et identification) et la planification. Non, dans ADOM on peut se charger comme une mule et il est très simple d'identifier tout son inventaire. Le jeu est nettement plus axé combats, et là pas d'astuce pour liquider (pétrifier plutôt) son adversaire: il faut l'affronter et gare aux coups critiques qui peuvent ignorer l'armure et/ou multiplier les dégâts par 2-5 (!) Comment ça tout le monde s'en f... fiche ?! Bande de... hmm, j'ai déjà utilisé "mécréants", va pour "hérétiques". Sachez tout de même que ce jeu est une drogue dure, on ressort mentalement épuisé d'une partie qui aura duré un jour et demi en ne s'arrêtant que pour manger/dormir. A la limite, mieux vaut perdre sa vie sur WoW, au moins ça a un caractère social. You miss the ogre lord. The ogre lord critically hits you. Your uncursed leather apron (-1, -1) [+0, +5] is destroyed! You block the ogre lord. You start to consume the hyena corpse. The hyena becomes enraged as it watches you! The hyena decides to fight to the death in a blind rage! The hyena suddenly seems to panic! You are done eating the hyena corpse. Foul meat... not your taste. You hit the berserker prince with full force and severely wound him. The berserker prince misses you. The berserker prince misses you. The berserker prince misses you. The greater fire elemental attacks Yulgash, the Master Summoner. Yulgash, the Master Summoner, is killed! The greater fire elemental suddenly looks more powerful.
(*) Le pastafarisme m'interdit de travailler le vendredi. ![]() De toute façon les RPG ça prend trop de temps, dur pour les couples et les familles : http://www.gamefaqs.com/boards/genmessage.php?board=945075&topic=44668159 ![]() Alors qu'il suffit seulement de coller une DS garnie de Rhythm Tengoku Gold dans les mains de sa copine pour qu'elle arrête d'être casse-pieds (pour une durée indéterminée). Ahlàlà, mon cœur saigne en pensant à toutes ces disputes si facilement évitables qui éclatent chaque jour. AssutsCeammek 2012-01-07 01:31:24 Commentaire subversif en attente de modération. |
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de l'HTML de tuerie de l'action, du suspense une drow habillée léger |
Sous la pression psychologique de mon entourage proche de l'appartement presque juste au dessus du mien, j'ai testé il y a quelques années le jeu ici présenté.
Après avoir fait l'effort de comprendre ce que chaque signe peut bien représenter, et en ayant bien écouté tous les précieux conseils de mon senpai éclairé, je me suis donc aventuré dans les dangereuses contrées de cet étrange pays gris sur fond noir.
J'ai survécu je ne sais plus comment au premier donjon. Ah si je me rappelle comment : en faisant des copies sournoises de mes sauvegardes pour pas recommencer au début à chaque fois que je mourrais. Voilà comment. Mais c'est de la triche ça, alors ne le dites pas à senpai.
J'ai donc vite compris que le but des roguelikes semble être d'apprendre par cœur les caractéristiques de chaque ennemi de chaque donjon du jeu, afin de savoir lesquels risquent de nous tuer en 1 coup et lesquels nous tueront en 2 coups si on a un peu de chance. Je sais bien qu'il y a toujours des gens pour apprendre des dictionnaires de caractéristiques de canons de la seconde guerre mondiale, mais ce n'est pas trop mon truc. Je préfère les chocobos, même si Chocobo's Magical Dungeon 2 manquait il est vrai d'un peu de profondeur.
Je retourne jouer à Rhythm tengoku gold, et vive le casual gaming.